Une nouvelle publication de la revue Annals of Neurology montre que la greffe de cellules, issues de foetus avortés, dans le cerveau de patients atteints de la maladie de Parkinson n’apporte pas d’amélioration significative et provoque même des effets secondaires indésirables dus à une croissance incontrôlée des neurones.
Cette étude a été menée chez 34 patients par l’équipe de Warren Olanow, professeur de Neurologie au Mount Sinai School of Medicine of New York.
Dès mars 2001, la revue scientifique New England Journal of Medecine publiait des résultats similaires révélant des effets secondaires alarmants pour les greffes de cellules fœtales dans le cas de la maladie de Parkinson. Cette publication avait entraîné un arrêt des greffes de cellules fœtales aux Etats Unis, cette technique avait été également interrompue en France.
Sciencesetavenir.com (Cécile Dumas) 28/08/03 –