Au Japon, de plus en plus de femmes décident d’arrêter leur travail afin de suivre « leur traitement de fertilité » pour avoir un enfant. D’après une étude menée par l’Université Juntendo de Tokyo, ce sont « près de 20% des femmes sous traitement » qui ont quitté leur emploi. C’est un « défi démographique » pour le Japon qui souhaite « augmenter le taux de fécondité » qui est tombé à 1,42 tout en intégrant « davantage de femmes sur le marché du travail ». Des startups, encore appelées les « femtech » saisissent l’opportunité de répondre à ce besoin. Elles aident les entreprises à soutenir les femmes qui suivent un traitement de fertilité et jouent un rôle de « conseil » auprès d’elles.
La démissions des femmes cause des « pertes financières » importantes aux entreprises ce qui les poussent à se tourner vers ces startups. Selon l’entreprise japonaise Fermata Inc., « il y a 318 entreprises dans le monde en mars 2020 » qui s’intéressent la santé des femmes « contre 50 en 2017 ».
« La firme d’études de marché américaine Frost & Sullivan a déclaré que le marché mondial des femtech pourrait atteindre 50 milliards de dollars d’ici 2025. »
Nikkei Asian Review (03/05/20)
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