Natallie Evans a plaidé hier, à Strasbourg, devant les 17 juges de la grande chambre de la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH).
Cette jeune britannique de 35 ans, déboutée par la justice de son pays puis par la CEDH en mars dernier, a fait appel pour pouvoir réimplanter ses embryons congelés qu’elle avait conçus avec son ex-ami (cf. revue de presse du 08/03/06).
En 2001, le couple décide de recourir à la fécondation in vitro parce qu’on a diagnostiqué chez Natallie un état précancéreux des ovaires. Six embryons sont congelés et quand, un an plus tard, ils se séparent, Howard s’oppose à l’implantation des embryons.
La grande chambre rendra son arrêt définitif à une date encore indéterminée.
Libération (Thomas Calinon) 23/11/06