Les dérives du don de sperme

Publié le 12 Avr, 2012

Cette semaine, de nombreux médias français se sont faits l’échos d’un scientifique britannique ayant exercé dans une clinique spécialisée dans l’infertilité et qui inséminait des patientes avec son propre sperme. Il serait "à l’origine" de 600 enfants.

Ce fait permet de constater les dérives de l’insémination artificielle et de rappeler que ce n’est qu’en 1994 que la France a imposé une limite légale au nombre d’enfants susceptibles d’être conçus avec un même donneur. Fixée à 5 enfants en 1994, cette limite a été étendue en 2004 à10 enfants. L’objectif premier de cette loi était de "limiter le risque de consanguinité".
Cependant, en pratique cette disposition a des limites car elle fait l’objet de dérives. Depuis 1994, les centre d’études et de conservation des œufs et du sperme humain (Cecos) doivent, à chaque don, attribuer un numéro afin que "ledit don numéroté ne donne pas naissance" à plus d’enfants que la limite légale. Mais d’après le président de la fédération française des Cecos, les donneurs qui souhaitent "s’assurer la descendance la plus nombreuse possible" peuvent s’inscrire dans plusieurs centres à la fois; lors de chaque inscription dans un nouveau centre, le numéro est différent, la limite du nombre d’enfants sera donc doublée.
 

Le Point.fr (Audrey Gauvin) 12/04/12

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