Les complications de la fécondation in vitro

Publié le 12 Juil, 2005

Après avoir accouché, en 1995, de jumeaux suite à une fécondation in vitro (FIV), une américaine vient de donner naissance,  13 ans après, au troisième enfant conçu le même jour. Ceci est l’aboutissement d’un long parcours. En effet, Debbie et Kent Beasley ont eu le malheur de constater qu’ils avaient fait confiance à un médecin escroc, Ricardo Asch, qui n’hésitait pas à utiliser les ovules ou les embryons d’une femme pour une autre, sans le consentement de la première, ou les envoyer à des laboratoires pour la recherche. C’est ainsi que le couple n’a retrouvé que 8 de ses 12 embryons congelés, les autres ayant été donnés à la recherche. Les parents ont été particulièrement choqués, car ils reconnaissent chaque embryon comme un être humain, et n’approuvent pas la recherche médicale utilisant des embryons.

En 1996, Debbie a fait une autre tentative d’implantation, mais elle a fait une allergie au Lupron, un médicament de contrôle de l’ovulation, et a failli en mourir. Il lui fallut 7 ans pour s’en remettre. Jouant de malheur, le couple, changeant de médecin, tombe sur le Dr Steven Latz, qui a fait l’objet d’un scandale lors d’une implantation d’embryons, en se trompant de mère, et n’a prévenu les parents respectifs qu’un an après. Mais le couple a continué à lui faire confiance, malgré tout.

Ce n’est qu’en 2004 que Debbie s’est sentie suffisamment forte pour tenter l’aventure de la grossesse une nouvelle fois, malgré l’opposition de son mari, déjà grand-père 6 fois, d’un premier mariage. Sur les 6 embryons restant, 4 ont résisté à la décongélation. Ils ont tous été implantés dans l’utérus de Debbie : "Bienvenue à la maison !" leur aurait-elle dit. Le 4 février dernier une petite fille est née, appelée Laina.

BioEdge 12/07/05 – SFGate.com 05/07/05

Partager cet article

[supsystic-social-sharing id='1']

Synthèses de presse

Suisse : un tribunal rejette le recours du père d’un fœtus avorté
/ IVG-IMG

Suisse : un tribunal rejette le recours du père d’un fœtus avorté

Selon le tribunal fédéral, le père d'un fœtus avorté n’est pas titulaire « du bien juridiquement protégé qui est la vie ...
blood-1813410_1920
/ Génome

Hémophilie A : des résultats positifs de la thérapie génique Pfizer en phase III

Mercredi, l’entreprise Pfizer a annoncé que sa thérapie génique l’hémophilie A, a été « couronnée de succès » lors d'un ...
Changement de genre chez les mineurs : la WPATH « coupable » d’une « fraude scientifique majeure et inqualifiable »
/ Genre

Changement de genre chez les mineurs : la WPATH « coupable » d’une « fraude scientifique majeure et inqualifiable »

La WPATH a recommandé la prescription de « bloqueurs de puberté » et d’hormones du sexe opposé, sans attendre les conclusions ...

Textes officiels

Fiches Pratiques

Bibliographie

Lettres