Le Quotidien du Médecin se fait l’écho de plusieurs ouvrages relatifs à la médecine foetale.
Chantal Haussaire-Niquet qui a vécu le drame d’un avortement thérapeutique souligne dans son livre “Lettre à Jacques” l’importance de faire reconnaître l’existence par la société civile de “ce bébé non né, mais mort“.
Un pas a été fait pour amorcer la régression du déni social et juridique du deuil vécu par les parents d’un enfant mort in utero, grâce à la circulaire ministérielle qui réduit le délai légal à partir duquel un enfant peut être déclaré à l’état civil.
Mais tout reste à faire pour les enfants morts à moins de 6 mois de grossesse. Le Dr Maryse Dumoulin dans sa post face se félicite des étapes qui ont été franchies pour briser la conspiration du silence qui a longtemps entouré l’expérience éprouvante des interruptions médicales de grossesse.
Dans son ouvrage “Décisions en médecine foetale” François Sirol, pédopsychiatre analyse , les étapes psychologiques franchies par les parents soumis à ce drame.
Enfin, le livre de Myriam Szejer et Richard Stexart “Ces neuf mois là” examinent de la conception à l’après -accouchement , les difficultés psychologiques, les conflits, les non-dits et les modalités d’adaptation vécues par différentes femmes.
Le Quotidien du Médecin (Dr Caroline Martineau) 02/12/02