Le 6 juin 2012, la revue Science Translational Medicine a publié une étude américaine ayant permis le séquençage du génome de deux fœtus en prélevant des échantillons d’ADN de ces derniers dans le plasma sanguin maternel (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 11/06/12).
Suite à cette publication, Lord Robert Winston, expert en matière de fertilité, met en garde, dans le journal The Telegraph, contre "les nouveaux tests génétiques de dépistage prénatal [qui] ne sont pas 100% précis et pourraient effrayer les parents qui croiraient alors que leur enfant pourrait naître avec une malformation alors qu’ils sont en bonne santé".
Après que le journal a précisé que les chercheurs "reconnaissent" que prédire le code génétique d’un fœtus peut "soulever de ‘nombreuses questions éthiques’ " dans la mesure où cela pourrait accroître le nombre d’avortements, Lord Robert Winston donne son point de vue. Ainsi, il soulève une des principales problématiques éthiques liée à ce test. En effet, ce dernier risquerait de "provoquer une inquiétude inutile chez beaucoup de femmes enceintes ". Il ajoute : "je suis fondamentalement inquiet à propos de tous ces tests de dépistage […]. Cela pourrait davantage nuire aux gens que les aider".
The telegraph.co.uk (Nick Collins) 07/07/12