Le Congrès annuel de la société européenne de reproduction humaine et d’embryologie (ESHRE) s’achève aujourd’hui à Vienne. La fécondation in vitro a été certes l’un des grands thèmes de ce congrès avec la présence notamment de Bob Edwards, “créateur” de Louise Brown, premier bébé-éprouvette, mais les spécialistes se sont surtout penchés sur la question des cellules souches.
En effet, la maîtrise de la reproduction humaine conduit les spécialistes de la reproduction à s’intéresser aux embryons et à ses cellules.”Pour augmenter les chances de grossesses, nous devons découvrir comment contrôler la qualité des embryons que nous transférons in utero” soulignent-ils.
Beaucoup de ces chercheurs ont donc décidé d’abandonner les recherches sur l’infertilité pour se consacrer à celles sur les cellules souches embryonnaires et adultes. L’Australien Alain Trounson, l’un des pionniers en matière de FIV a pour sa part souligné les perspectives prometteuses de ces cellules souches adultes, dont la revue Nature, s’est fait l’écho la semaine dernière (cf revue de presse du 24/06/02). De telles découvertes doivent “pousser à travailler sur les deux origines cellulaires” a t-il ajouté.
Libération (Corinne Bensimon) 03/07/02