Le médecin leur avait conseillé d’avorter, aujourd’hui ils sont heureux d’avoir refusé

Publié le 7 Mai, 2021

Daniel est un petit garçon de trois ans, porteur de trisomie 21, qui fait la joie de ses parents. Dès le premier trimestre de grossesse, le gynécologue a identifié l’anomalie chromosomique, et « fortement recommandé d’avorter ». S’ils reconnaissent avoir été « bouleversés » par la nouvelle, les parents ont préféré garder leur bébé, « quelle que soit sa santé », une décision qu’ils n’ont jamais regrettée. « Trois ans après (…), je tiens à dire que je suis très heureuse de ne pas avoir interrompu ma grossesse. Mon fils Daniel a apporté une joie indescriptible à toute ma famille » témoigne la maman, qui habite Singapour.

Oui, Daniel a des difficultés d’apprentissage et un suivi médical, orthophonie, ergothérapie etc., et sa présence dans la famille est un « véritable défi » au quotidien. Mais il est « très gratifiant » de voir Daniel « s’épanouir et franchir les grandes étapes de sa vie » expliquent les parents. Car « il est intelligent à sa façon », comme les autres  enfants « qui ont tous un parcours d’apprentissage unique ».

Ce qui attriste le plus les parents de Daniel, c’est de savoir que de nombreux bébés atteints du même syndrome que Daniel sont avortés chaque années « à cause d’informations biaisées données par les médecins aux parents ». Ceux-ci jouent un « rôle-clé » dans la façon dont les futurs parents perçoivent la trisomie 21. « Les médecins devraient peut-être proposer aux parents d’entrer en contact avec des familles ayant un enfant trisomique – des personnes qui comprennent vraiment ce que signifie élever un enfant trisomique » suggère la maman de Daniel, car « cela aiderait les parents à prendre une décision plus éclairée » afin qu’ils « ne se sentent plus effrayés ni désespérés ».

 

Source : Straits Times, Koh Sui Tin (07/05/2021) – Photo : Pixabay\DR

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