Une nouvelle loi autorise la maternité de substitution et l’avortement, au Laos.
Selon le ministère de la Santé, le nouveau texte garantit qu’ils seront exercés « de manière légale, humanitaire et conforme à la science et à l’éthique médicales ».
La gestation pour autrui (GPA) sera réservée aux couples mariés, ne pouvant pas avoir d’enfant. Outre l’obligation d’obtenir leur consentement, les mères porteuses doivent, elles, « être mariées et âgées de 18 à 35 ans, tandis que les femmes obèses, les femmes qui accouchent trois fois ou qui ont deux césariennes ou plus, ou avec certains troubles mentaux ou physiologiques, ne seront pas admissibles ».
De plus, la nouvelle règlementation autorise aussi l’avortement. Ainsi, les femmes ayant des problèmes de santé, notamment cardiovasculaires, neurologiques, cancer, maladies rénales ou hépatiques, diabète, pourront y recourir. De même, « les victimes de viol, les mineures, celles dont les contraceptifs ont échoué, celles qui ont plus de quatre enfants ou qui viennent de ménages pauvres » pourront avorter.
En outre, des avortements pourront être pratiqués pour « des raisons liées à la santé de l’enfant, telles que des problèmes cardiaques ou de santé mentale, ou l’exposition aux toxines et à la radioactivité ».
Source : Vietnam+ (22/07/2021)