GenePeeks s’apprête à lancer son nouveau procédé, breveté en janvier dernier, consistant à mettre au point un enfant digital grâce à la combinaison virtuelle de l’ADN de la mère avec celui du père ou du donneur de sperme. Le laboratoire propose donc d’estimer le risque de maladies rares d’un enfant non encore conçu.
Les techniques de séquençage du génome permettent de détecter d’éventuelles maladies génétiques. Genepeeks, créé par des universitaires de Princeton (New Jersey, Etats-Unis), annonce être capable de “reproduire informatiquement la combinaison génétique qui s’opère au moment de la fécondation” comme l’a déclaré Lee Silver, professeur en biologie moléculaire à Princeton et co-fondatrice de Genepeeks.
Cette simulation, “the matchright technology”, proposée par le laboratoire Genepeeks, serait particulièrement utile pour une mère cherchant un donneur de sperme. Aujourd’hui, seules les banques de sperme et les cliniques de fertilité utilisent cette technologie, destinée à se développer dans le monde entier. Ce procédé viendrait modifier les pratiques actuelles de dépistage prénatal.
Cette technologie soulève des questions éthiques et est suspectée d’eugénisme car la liste des caractéristiques du futur enfant comprendrait des données “qui ne sont pas nécessairement reliées à la santé”, comme la couleur des yeux ou la couleur de la peau. Le pr. Lee Silver n’a pas confirmé que toutes ces données seront proposées dans le futur.
Plus d’informations sur le site de Genepeeks.
La Dépêche 14/04/2014 – Daily Mail (Ellie Zolfagharifard) 10/04/2014