Le conseil des ministres italiens « a approuvé un décret législatif dépénalisant l’avortement clandestin ». Le décret prévoit cependant une révision à la hausse des sanctions pécuniaires : l’amende auparavant fixée à 50€, serait majorée pour atteindre 5 à 10 000€. Le décret « devra être entériné par le Sénat et le Parlement italien d’ici à l’été prochain ».
En Italie, le recours à l’avortement clandestin serait « favorisé » du fait de nombreux médecins objecteurs de conscience. Par ailleurs, les femmes « choisissent la solution de la clandestinité » pour passer outre le délai de réflexion d’une semaine fixé par la loi. De même, elles préfèrent « se tourner vers les circuits parallèles » pour rester dans l’anonymat.
Le quotidien du médecin (26/02/2016)