Aux Etats-Unis, selon un rapport publié par l’institut Guttmacher, un institut favorable à l’avortement, le nombre d’avortements a diminué. Pour autant, il précise que 23% des avortements sont des avortements chimiques (pilule RU 486), un taux en augmentation puisque celui-ci était de 17% en 2008.
La Food and Drug Administration (FDA) et les fabricants de la pilule RU 486 ont reconnu tous deux que les médicaments abortifs présentaient des risques pour les femmes, dont un risque de mort. C’est pour cette raison que la FDA a approuvé un protocole pour l’utilisation de ces médicaments abortifs, protocole que les fournisseurs bafouent en administrant ces derniers d’une manière non approuvée par la FDA.
Ainsi, en 2011, la FDA a rapporté que 8 femmes étaient décédées en raison d’une affection bactérienne faisant suite à l’utilisation d’un médicament abortif. Concrètement, chacune de ces femmes avaient utilisé le médicament selon un protocole non approuvé par la FDA. A l’opposé, la FDA n’a pas, à ce jour, reçu un seul rapport faisant état d’une mort consécutive à une infection bactérienne lorsque le protocole de la FDA avait été suivi.
La Cour suprême des Etats-Unis a, quant à elle, très souvent soutenu que les Etats avaient un intérêt à protéger la santé maternelle dès le début de la grossesse. En outre, la Cour a explicitement soutenu que l’Etat et la législation fédérale ont un “large pouvoir d’appréciation pour légiférer dans des domaines où existent des incertitudes médicales ou scientifiques“.
Source : Lifenews.com (William Saunders – Mailee Smith) 21/02/2014 – Photo : iStock