L’Assistance publique-Hôpitaux de Paris a annoncé ce jeudi une « généralisation » du dépistage prénatal non invasif de la trisomie 21 dans ses établissements, conséquence de l’ouverture d’une plateforme automatisée pour traiter les échantillons. Environ 7000 femmes enceintes sont concernées. Le test n’est pas pris en charge par la sécurité sociale mais l’AP-HP le propose gratuitement « via un financement du ministère de la Santé ».
Depuis février 2016, seuls l’hôpital Cochin à Paris et Louis-Mourier à Colombes le proposaient gratuitement (cf. Mise en place du DPNI dans trois hôpitaux en France).
Le dépistage prénatal non invasif de la trisomie 21 « s’intercale » entre le dépistage combiné du premier trimestre et l’amniocentèse, ce dernier geste invasif « restant indispensable en cas de résultat positif ». Pour Jean-Michel Dupont, qui « pilote le projet de plateforme », le DPNI « améliore énormément la performance du dépistage » de la trisomie 21.
Note Gènéthique : A ce jour, le DPNI ne fait pas partie de la « stratégie française de dépistage de la trisomie 21 » ; la Haute Autorité de Santé mène une étude médico-économique dont le second volet n’a pas été publié.
Pour aller plus loin :
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AFP (4/05/2017)