Dans son rapport sur le projet de loi sur la santé, la commission des affaires sociales et de la santé de l’APN[1] a rendu son verdict sur une polémique visant à élargir l’accès à l’avortement : « L’article 81 concernant l’interruption du foetus en cas de malformation génétique n’a pas été retenue par la commission de la santé », a affirmé la députée du PT, Nadia Chouitem. « L’interruption de la grossesse n’est autorisée qu’en cas de risque sur la santé de la maman ».
Plusieurs partis s’étaient vivement opposés à cet élargissement de l’IVG, le jugeant « contradictoire avec la religion ». Ils ont finalement obtenu gain de cause.
Dans la nouvelle loi, la procédure d’avortement doit se faire obligatoirement au sein des établissements publics.
[1] Assemblée Populaire Nationale (Algérie).
L’Expression, Nadia Benakli (05/03/2018)