L’association France – Biotech, qui rassemble la majorité des entreprises françaises de biotechnologie et leurs partenaires financiers, réclament l’autorisation de la recherche sur l’embryon humain et celle du clonage thérapeutique.
De son côté, le groupe de travail ” Médecine de l’embryon ” de l’Académie de Médecine a réaffirmé sa position en faveur de l’ouverture du projet de loi sur la recherche sur les embryons surnuméraires. Ce groupe de travail confère à l’embryon surnuméraire, issu de la fusion in vitro d’un ovocyte et d’un spermatozoïde et s’inscrivant dans un projet parental, ” le statut de patient “.
Le rapport de l’Académie précise qu’en cas d’abandon du projet parental, il perd ce statut : ” de patient qu’il était, imposant au médecin une obligation de soins, il devient un organisme, certes vivant, mais voué à une destruction aux termes mêmes de la loi de 1994 “.
Et l’Académie de conclure ” aujourd’hui, avec cette notion nouvelle et essentielle de patient, la question : ” peut-on faire de la recherche sur l’embryon?” est complètement dépassé. Une telle recherche s’impose. Elle constitue un devoir médical “.
Le Monde (Jean-Yves Nau) 14/01/02