Après que la justice ait été saisie par François Lambert (cf. Gènéthique du 09 septembre 2015), le Tribunal administratif de Châlons-en-Champagne a déclaré qu’il se réunirait le 29 septembre à 15 heures en audience publique. La justice devra déterminer si le CHU de Reims où est actuellement Vincent Lambert, est « en droit de le laisser vivre » en poursuivant l’alimentation et l’hydratation artificielle ou s’il doit appliquer les arrêts du Conseil d’Etat (cf. Gènéthique du 20 juin 2014) et de la CEDH (cf. Gènéthique vous informe du 5 juin 2015, du 8 juin 2015 et synthèse de presse du 8 juin 2015), et suspendre ces soins.
Dans le même temps, les parents de Vincent Lambert ont annoncé leur décision d’attaquer en justice le CHU de Reims. Une assignation sera notifiée à l’hôpital, afin de lui enjoindre de transférer Vincent Lambert dans un autre hôpital et de reprendre des soins[1].
Ses parents réclament au CHU “des dommages et intérêts à hauteur de 500 000 euros pour Vincent Lambert et 1 euro symbolique pour les parents“.
[1] Il s’agit notamment des soins comme la kinésithérapie ou une rééducation à la déglutition (note Gènéthique).
Le Figaro (10/09/2015) – L’Union (10/09/2015) – Valeurs Actuelles (10/09/2015)