L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a présenté ses excuses après avoir partagé un message sur Facebook qui incluait la trisomie 21 dans une liste d’anomalies congénitales, telles que les malformations cardiaques congénitales, les anomalies du tube neural et les troubles de l’hémoglobine. « Certaines anomalies congénitales peuvent être prévenues et traitées grâce à l’accès à des soins maternels et néonatals de qualité », indiquait l’OMS.
La trisomie 21 est une maladie génétique, et non une anomalie congénitale, a rectifié la Global Down Syndrome Foundation. Le message de l’OMS a suscité l’indignation de parents d’enfants porteurs de trisomie 21. « Le syndrome de Down n’est pas une malformation congénitale grave ! s’est indignée une maman; Ma fille ne sera jamais JAMAIS décrite comme une anomalie congénitale. »
En réponse, l’organisation indique avoir « modifié son message initial qui, en confondant deux messages distincts, laissait involontairement entendre que le syndrome de Down pouvait être évité grâce aux soins prénatals et néonatals ». « L’OMS s’engage à fournir un soutien continu à toutes les personnes touchées par le syndrome de Down, notamment des soins de santé appropriés, l’accès à des services spécialisés et un traitement respectueux », a-t-elle ajouté.
L’OMS vient également de publier de nouvelles recommandations en matière d’avortement. Parmi les « obstacles » identifiés, « le consentement requis de tiers (conjoint, membres de la famille, institutions) ou encore des limites trop restrictives en termes de délai » (cf. Avortement et trisomie 21 : Heidi Crowter perd son procès).
Sources : The Independent, Andrew Naughtie (09/03/2022) ; le Quotidien du médecin, Coline Garré (09/03/2022)