Le Conseil d’Administration de la SFAP[1] a fait connaitre sa position sur la loi Claeys Leonetti sur la fin de vie : selon la SFAP, la loi promulguée le 2 févier 2016 (cf. Les députés et les sénateurs adoptent définitivement la loi fin de vie et font entrer dans le droit “la logique euthanasique”) « respecte les engagements fondamentaux » tels que le soulagement de la douleur dans une approche globale de la personne malade, et le refus de l’euthanasie et du suicide assisté.
La SFAP s’engage néanmoins à poursuivre la réflexion sur « les points complexes du texte » : directives anticipées, souffrance réfractaire et sédation, développement des soins palliatifs à domicile. Elle a notamment constitué un groupe de travail pour « actualiser et préciser les recommandations de bonnes pratiques de la sédation élaborées en 2009 », qui portera « une attention toute particulière à la sédation profonde et continue destinée à provoquer une altération de la conscience maintenue jusqu’au décès ».
La SFAP souhaite aussi « faire connaitre la loi », développer la médecine palliative et la recherche et diffuser la culture palliative. Elle veillera à la mise en œuvre du plan de développement des soins palliatifs qui accompagne le texte de loi.
[1] Société Française d’Accompagnement et de soins Palliatifs.
SFAP (29/04/2016)