Avec le Diagnostic préimplantatoire, les médecins sélectionne un embryon créé par une technique de Procréation médicalement assistée, « exempt d’une maladie redoutée » ayant un système immunologique « compatible avec celui d’une sœur ou d’un frère malade ». Une greffe de cellules souches provenant du sang de cordon permet d’améliorer le pronostic vital de l’aîné. En France, vingt-cinq couples ont eu recours à ce DPI dit « bébé médicament » et quatre greffes ont été réalisées.
En 2014, les hôpitaux Necker et Béclère qui étaient les seuls à pratiquer ce dépistage, ont renoncé à utiliser ce dépistage « après le décès d’un enfant malade pour lequel aucun des embryons conçus par DPI ne s’était révélé compatible ».
La Croix (20/03/2018)