Les directives publiées par la Congrégation pour la Doctrine de la foi indiquaient il y a quelques jours qu’il fallait "continuer à alimenter et à hydrater un patient par voie artificielle, même s’il se trouve dans un état végétatif avancé" (cf Synthèse de presse du 17/09/07). Depuis, les partisans italiens de l’euthanasie essaient de polémiquer sur la mort de Jean-Paul II. Le docteur Lina Pavanelli, médecin anesthésiste estime dans la revue Micromega (gauche laïque), que les médecins "constatant la gravité de l’état du pape désormais sans perspective de guérison, l’avaient laissé dépérir, jour après jour, refusant de lui donner les aliments nutritifs qui le faisaient souffrir".
Le document de la Doctrine de la foi rappelle que "l’alimentation est obligatoire dans la mesure et jusqu’au moment où elle montre qu’elle atteint sa finalité propre" et que l’Eglise s’oppose à l’acharnement thérapeutique. Le pape Jean-Paul II lui même, affirmait : "on peut en conscience renoncer à des traitements qui ne procureraient qu’un sursis précaire et pénible de la vie (…) Le renoncement à des moyens extraordinaires ou disproportionnés n’est pas équivalent au suicide ou à l’euthanasie ; il traduit plutôt l’acceptation de la condition humaine devant la mort".
La Croix (Isabelle de Gaulmyn) 27/09/07 – Le Figaro (Hervé Yannou) 27/09/07 – Le Monde (Jean-Jacques Bozonnet) 28/09/07 – La Libre.be (Christian Laporte) 05/10/07