Laurence Rossignol, ministre des familles, de l’enfance et des droits des femmes participait du 14 au 16 mars à la 60ième session de la Commission de la Condition de la Femme à New York. Représentant la France, elle s’est faite la porte parole de l’avortement, un sujet qui la « préoccupe particulièrement ». « La France encourage les Etats membres à éliminer les barrières légales qui freinent l’accès des femmes et des adolescentes à un avortement sécurisé » a-t-elle déclaré. Il s’agit notamment de formuler un « moratoire à l’application des lois pénales qui concernent l’IVG ».
« Vigilance » et « ambition » sont ses maîtres mots sur cette « question prioritaire ».
« Transparence » pourrait-on ajouter, ce mot d’ordre cher à Marisol Touraine et redéfini par l’Agence de Biomédecine. Laurence Rossignol souhaite en effet « veiller à ce que des informations exactes au sujet de l’IVG soient disponibles au public et à ce que les prestataires de soins soient pleinement au fait de la loi sur cette interruption et sur ces exceptions ». Mais quid de l’exactitude de ces informations, alors qu’elle s’attache à masquer l’IVG derrière « l’égalité femmes-hommes » ?