Selon un bilan chiffré rendu public lundi 2 juillet 2012 à Istanbul, à la suite d’une conférence de la Société européenne de reproduction humaine et d’embryologie (ESHRE), sur 130 millions de naissances annuelles dans le monde, environ 350 000 naissances le sont à la suite de fécondations in vitro (FIV), soit 0,3% des naissances.
En outre, "1,5 millions des FIV au sens large (incluant la technique de l’ICSI [c’est-à-dire] la micro-injection directe d’un spermatozoïde dans l’ovocyte) sont pratiquées chaque année dans le monde dont un tiers en Europe" et le "taux de succès d’un cycle de traitement s’est quant à lui stabilisé à 32% de taux de grossesse par embryon transféré".
Si "la FIV n’a cessé de connaître des améliorations", elle soulève aussi continuellement des problèmes éthiques. Ainsi, "la FIV a […] été complétée par la congélation dans l’azote liquide des embryons humains conçus in vitro", afin de les conserver. Cependant, cette conservation a pour principale conséquence de créer des "embryons humains ‘orphelins’ […] [à] l’avenir (destruction, don, utilisation à des fins de recherche) incertain."
Selon le bilan, l’ESHRE note tout de même "des efforts pour éviter des grossesses multiples, avec l’implantation de moins d’embryons en Europe, et même de plus en plus souvent d’un embryon unique". Ainsi, "le nombre de triplés nés à la suite d’une FIV est […] inférieur à 1% et celui des jumeaux se situe juste en dessous des 20%".
Sante.lefigaro.fr 02/07/12 – Slate.fr (Jean-Yves Nau) 02/07/12