Sur la manipulation sur le vivant. Il a ainsi déclaré : “Que ce soit pour les couples homosexuels ou hétérosexuels, que ce soit sur le végétal, l’animal et a fortiori sur l’humain, je suis contre toute manipulation sur le vivant”. Il a cité le Dr Jacques Testart, directeur de recherche à l’INSERM, pour appuyer ses propos. En effet, le biologiste « père » du premier bébé éprouvette, met en garde contre les risques éthiques et des dérives eugénistes du diagnostic préimplantatoire (Cf. Synthèse Gènéthique du 4 mars 2014). Ayant été cité, ce-denier a répondu dans la revue Politis : “Ce ne sont pas l’ensemble des ‘manipulations’ du vivant qui me paraissent illégitimes mais seulement celles qui qui s’opposent au bien commun par leur absurdité (PGM [plante transgénique]), leur déni de l’autonomie des personnes (insémination médicalisée), l’instrumentalisation d’autres êtres humains (enfants ou mères porteuses) ou la construction d’une humanité arbitrairement codifiée (sélection embryonnaire).”
Sur le droit à l’enfant. José Bové a expliqué : “Je pense qu’à un moment, le droit à la vie et le droit de l’enfant sont deux choses différentes. Je ne crois pas que le droit à l’enfant soit un droit”.
Il a suscité la colère de Jean-Luc Mélanchon et des Verts. Dans le même temps, la députée EELV Ester Benbassa s’apprête à déposer un nouvel amendement à la loi APIE pour ouvrir la PMA aux couples de femmes homosexuelles ou seules. Il fait suite à l’amendement du député Sergio Coronado (Cf. Synthèse Gènéthique du 6 mai 2014).
Voir la Vidéo de José Bové.
Politis (Jacques Testart) 06/05/2014 – La Croix (Emmanuelle Réju) 05/05/2014 – Le blog de Jean-Yves Nau 05/05/2014- La Croix (Dominique Gerbaud) 1/05/2014