En 1997, à l’occasion des Journées Mondiales de la Jeunesse à Paris, Jean-Paul II avait tenu à se recueillir sur la tombe du professeur Jérôme Lejeune, mort le 3 avril 1994, découvreur de la trisomie 21et premier Président de l’Académie pontificale pour la Vie. Le pape l’appelait son "Frère Jérôme" et disait de lui qu’il était "un signe de contradiction pour notre temps" rappelle le Figaro.
Cette visite, placée sous haute surveillance, réunissait simplement la famille du scientifique et 3 personnes handicapées. Ce geste avait une signification très politique souligne Jean-Marie Le Méné, gendre du professeur et président de la Fondation Jérôme Lejeune : "il a voulu montrer à la France que Jérôme Lejeune était un exemple d’apostolat du laïc, à la fois un grand scientifique et un homme qui n’a jamais renié ses convictions sur le respect de la vie".
Jérôme Lejeune, nommé à l’Académie pontificale des sciences par Paul VI avait rencontré le pape Jean-Paul II peu après son élection.
Le Figaro (Sophie Roquelle) 04/04/05