Au Japon, le coût de la procréation médicalement assistée est désormais remboursé à 70%[1]. Une mesure prise par le gouvernement dans un but démographique. 17,4 milliards de yens y seront consacrés (environ 130 millions d’euros).
Le Japon compte déjà l’un des plus grands nombres de femmes au monde engagées dans un parcours de FIV ou sur listes d’attente : environ 7% des naissances sont issues d’une PMA, soit 1 bébé sur 14[2]. Toutefois le taux de natalité reste bas, à 1,3.
Le gouvernement japonais a pris d’autres mesures ces dernières années pour augmenter ce taux : augmentation des subventions pour les crèches, augmentation des allocations familiales, augmentation du congé parental.
[1] Le dépistage préimplantatoire, l’utilisation d’ovocytes de donneuses ou l’autoconservation des ovocytes ne sont pas concernés par cette mesure, entrée en vigueur le 1er avril.
[2] Selon les chiffres de 2019. En France cette même année, les PMA représentent 3,9% des naissances (chiffres de l’Agence de biomédecine et de l’INSEE)
Source : Taipei Times (2/04/2022)