La conférence épiscopale italienne et le pape Jean Paul II avait demandé à la nouvelle classe dirigeante italienne de revoir la loi « 194 » qui autorise l’avortement dans les trois mois de grossesse.
Cette loi, adoptée en 1978, légalisait l’avortement auparavant considéré comme un délit.
La droite italienne a opposé une fin de non recevoir à la requête de l’Eglise et du pape en estimant qu’il était tout au plus possible de la modifier.
« Nous pouvons améliorer, modifier, renforcer la prévention de l’avortement, nous pouvons répéter que l’embryon a droit de vie (…) mais nous ne pouvons pas faire davantage » explique Rocco Buttiglione, chef du parti chrétien-démocrate, membre de la coalition de droite.
Le quotidien du Médecin 21/05/01