Le 10 mai, le ministère italien de la Santé a mis à jour ses lignes directrices concernant la procréation médicalement assistée (PMA). Désormais, une femme pourra effectuer une fécondation in vitro (FIV), même si elle est veuve ou séparée de son partenaire, à condition toutefois que celui-ci ait préalablement donné son accord.
Le décret fait suite à deux décisions de justice.
En 2019, la Cour de cassation avait considéré que les enfants nés d’une PMA peuvent avoir pour père celui qui a consenti à la procédure, même s’il est décédé avant que l’embryon ne se développe (cf. PMA, GPA post-mortem : naître orphelin). L’an dernier, la Cour constitutionnelle a en outre confirmé l’irrévocabilité du consentement après une séparation, afin de préserver « les femmes des répercussions négatives » de l’interruption du processus.
L’Italie connaît une importante diminution de son taux de natalité. En mars, l’agence nationale des statistiques a indiqué qu’en 2023 les naissances étaient de 379 000. Pour la 15e année consécutive, elles ont baissé, atteignant le chiffre le plus bas depuis l’unification du pays en 1861. La relance du taux de natalité national est l’une des priorités du Gouvernement de Giorgia Meloni.
Source : Reuters (10/05/2024)