A la veille des élections législatives italiennes (les 13 et 14 avril prochains), Libération revient sur la question de l’avortement qui occupe une large place dans la campagne. Rappelons qu’à la suite de son idée de moratoire sur l’avortement, Giuliano Ferrara, directeur du quotidien Il Foglio, a créé le parti "Avortement, non merci", aujourd’hui crédité de 2% des voix.
Libération dépeint l’avortement comme un "droit" aujourd’hui inaccessible en Italie, notamment à cause de nombre de plus en plus important d’objecteurs (ils seraient sept médecins sur dix en Lombardie et neuf sur dix dans certaines régions du sud comme la Basilicate). Le quotidien dénonce la remise en cause générale "du droit à l’avortement" en Italie. Ainsi, Libération s’indigne, via les propos du Docteur Spreafico, de certaines mesures en vigueur en Lombardie qui prévoient une échographie, assortie d’un délai de réflexion de sept jours, et la sépulture des fœtus.
Le quotidien cite d’autres initiatives, comme la création du Centre d’aide pour la vie (CAV) au sein de l’hôpital Mangiagalli à Milan. Le but de ce centre est d’accueillir les femmes enceintes en difficulté et de les aider financièrement. En 2007, sur les 1 400 femmes reçues, 90% ont renoncé à avorter.
Libération (Marc Semo) 08/04/08 – Le Quotidien du Médecin (R.C.) 11/04/08 – Liberté politique.com 11/04/08