Les procureurs de Milan ont demandé l’abandon des charges retenues contre Marco Cappato qui milite pour le « droit à la mort ».
En juillet 2022 le trésorier de l’association Luca Coscioni avait accompagné Elena Altamira, âgée de 69 ans et en phase terminale, à la « clinique Dignitas » de Zurich. En novembre, il a fait de même avec un homme de 82 ans « alité à cause d’une forme grave de la maladie de Parkinson ». Il s’était ensuite dénoncé auprès de la police de Milan (cf. Italie : deux militants pro-euthanasie acquittés en appel ; Italie : un militant italien pour l’aide au suicide acquitté).
En Italie, le suicide assisté est toujours formellement illégal. Toutefois, un arrêt de la Cour constitutionnelle a permis à certaines régions d’autoriser la prise de substances létales par certains patients souhaitant y recourir (cf. Italie : la Cour constitutionnelle estime licite l’euthanasie alors que la loi la punit).
Complément du 19/10/2023 : Le parquet de Florence a demandé l’abandon des poursuites contre Marco Cappato, qui s’était dénoncé aux carabiniers après avoir aidé Massimiliano X, un homme de 44 ans atteint de sclérose en plaques et résidant à Livourne, à rejoindre la Suisse où il est mort par suicide assisté le 8 décembre.
Sources : ANSA (18/09/2023) ; ANSA (18/10/2023)