Suicide assisté : les juges italiens doivent statuer « au cas par cas »

19 Juil, 2024

Dans une décision du 18 juillet, la Cour constitutionnelle italienne a déclaré qu’en l’absence de législation réglementant le suicide assisté, les juges devront se prononcer « au cas par cas » sur chaque affaire (cf. En Italie, le suicide assisté au cœur de sombres controverses). Ils évalueront de manière indépendante, « sur la base des principes déjà décrits dans un verdict émis en 2019 [1] si une personne peut être inculpée » (cf. Italie : selon le tribunal d’Ancône il existe un “droit au suicide” ; Suicide assisté : vers la dépénalisation dans deux régions italiennes ?).

Selon cette décision de 2019, la personne qui souhaite recourir au suicide assisté doit, « entre autres », être atteinte d’une « pathologie irréversible » et souffrir de « douleurs physiques ou psychologiques insupportables ». Ces critères devront être vérifiées par le service national de santé (cf. Italie : un cinquième feu vert pour un suicide assisté ; Italie : un deuxième cas de suicide assisté autorisé).

Après avoir souligné « la possibilité pour le législateur de dicter un ensemble différent de règles, dans le respect des principes cités », la Cour constitutionnelle a insisté sur la nécessité de « garantir à tous les patients la possibilité effective d’accéder à des soins palliatifs appropriés pour maîtriser leurs souffrances ».

 

[1] Décision n°242

Source : ANSA (18/07/2024)

DERNIERES ACTUALITES
Partager cet article

Toute l’actualité bioéthique
chez vous, gratuitement

Cochez vos choix :

Votre courriel est nécessaire à l'envoi de la lettre. Pour en savoir plus sur la gestion de vos données personnelles et pour exercer vos droits, consultez notre politique de confidentialité.

Recevez notre lettre hebdomadaire

Recevez notre lettre hebdomadaire

Chaque semaine notre décryptage de l'actualité bioéthique et revue de presse.

Votre inscription a bien été prise en compte.