Le professeur Israël Nisand, gynécologue, évoque dans une interview ce qu’il attend du futur président à propos de la "condition des femmes".
Pour le gynécologue, le futur président devra permettre une amélioration de "la condition féminine, et tout particulièrement [offrir] la possibilité à nos jeunes filles d’avoir moins d’interruptions volontaires de grossesse (IVG)". En relevant que le nombre d’IVG chez les femmes de moins de 25 ans en France s’élève à 90 000, avec une augmentation de 5% par an, celui-ci veut que "l’on réussisse à ce que la vie sexuelle de nos jeunes filles ne commence pas par une IVG". Si des pays comme les Pays-Bas, l’Allemagne ou le Québec ont réussi à avoir trois fois moins d’IVG qu’en France, c’est, selon le professeur, parce qu’ils "ont un accès plus direct, confidentiel et gratuit à la contraception, et à l’éducation sexuelle dans les écoles".
AFP (Cyril Julien) 10/04/12