Mardi 30 juin 2020, le parlement israélien a rejeté par 47 voix contre 29 le projet de loi présenté par deux députés, visant à étendre la GPA aux couples homosexuels. Actuellement, les hommes homosexuels qui veulent recourir à une mère porteuse se rendent à l’étranger ; une GPA leur coute 127 500 euros par enfant.
Autorisée en Israël pour les couples hétérosexuels mariés, la GPA a été étendue aux femmes célibataires ne pouvant avoir d’enfant par une loi de 2018. Or en février dernier, la Cour suprême israélienne a jugé que l’exclusion des couples homosexuels de la maternité de substitution était inconstitutionnelle, et à donner au gouvernement un an pour amender la loi de 2018 (cf. Israël : La Cour suprême autorise la GPA pour les couples homosexuels et les hommes célibataires).
Malgré le rejet mardi du projet de loi par le Parlement, le ministre de la Justice Avi Nisseknorn a déclaré qu’il avait l’intention de faire avancer une proposition de loi d’initiative gouvernementale accordant aux couples homosexuels et aux hommes célibataires des droits à la GPA en Israël.
« Israël est l’un des pays les plus libéraux en matière de droits des LGBT+ au Moyen-Orient ».
Pour aller plus loin :
Loi de bioéthique : vers la GPA ?
Canada : l’industrie florissante de la GPA
GPA en Ukraine : la souffrance des mères et des enfants, l’indifférence de l’Etat
Reuters, Rachel Savage (02/07/2020) – The Times of Israël, Stuart Winer (02/07/2020)