Pendant plus de 20 ans, l’Iran a encouragé le contrôle des naissances. Aujourd’hui, le pays s’inquiète de la chute de son taux de natalité qui serait le plus bas de la région: 1,8 enfants par femme, soit moins qu’en France, 1,9, et « en dessous du seuil de renouvellement des générations, 2,1« . Ainsi, pour augmenter les naissances, le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei a demandé au gouvernement et au parlement de prendre des mesures.
Malgré l’opposition du gouvernement, un texte a été adopté en première lecture par le parlement, par 106 des 207 députés présents lors de la session. « Les parlementaires doivent encore approuver chaque article de ce projet » qui prévoit notamment « des peines de 2 à 5 ans de prison en cas d’opération non-autorisées comme la vasectomie, la ligature des trompes, l’avortement ou la stérilisation« .