Le contenu des livres de SVT de la classe de première en filière générale (L, S et ES), inspiré de la théorie du gender suscite une importante opposition, explique dans un communiqué l’Association pour la Fondation de service Politique (Cf. Synthèses de presse du 03/06/11, du 18/07/11 et du 21/07/11). Plusieurs associations se mobilisent pour que l’utilisation de ces manuels soit interdite. C’est le cas du collectif l’Ecole déboussolée et des Associations familiales catholiques ou encore de l’Alliance pour un nouveau féminisme européen.
Un certain nombre de parlementaires ont écrit au ministre de l’Education nationale Luc Chatel pour refuser l’intrusion de cette idéologie au lycée : Bruno Retailleau, Marie-Thérèse Hermange, Philippe Dominati et Bruno Gilles parmi les sénateurs et Véronique Besse, Christian Vanneste, Jean-Marc Nesme, Marc Le Fur, Xavier Breton, Philippe Meunier, Jacques Remiller parmi les députés.
La député Valérie Boyer a pour sa part souhaité attirer “l’attention de M. le Ministre de l’Education nationale, de la jeunesse et de la vie associative, sur les décisions récentes remettant en cause le principe de la liberté de conscience à l’école et l’atteinte au rôle des parents dans l’éducation de leurs enfants“.
Dans un communiqué diffusé le 20 juillet 2011, le député Jean-Paul Garraud rapporte que “le Ministre Luc Chatel vient de me confirmer que cette théorie ne fait absolument pas partie du programme des lycéens“.
Pour l’Association pour la Fondation de service politique, cette question devient une “véritable affaire d’Etat” et l’actuel “silence du ministre de l’Education nationale et du Premier ministre est incompréhensible autant qu’assourdissant“.
Liberté Politique 23/07/11