L’interruption médicale de grossesse est « une situation complexe autant pour les parents que pour le personnel soignant ». Attirant l’attention sur ce constat, des soignants en obstétriques demandent un « accompagnement » spécifique.
Ils décrivent la réalité de l’IMG : les explications concernant l’accouchement, les démarches administratives (livret de famille, autopsie, prénom, incinération), le foeticide réalisé sous anesthésie péridurale, l’expulsion du fœtus mort, l’éventuelle présentation du fœtus aux parents. Ces gestes « entrainent une souffrance non seulement chez les parents mais également chez les professionnels ». Médecins gynécologue obstétricien et sages-femmes sont « partagés entre les notions de bienveillance et de mort ». Ils ressentent le besoin d’un « suivi psychologique ».
La Croix (10/12/2016)