Christian Bréchot, ancien directeur général de l’Institut national de la santé et de la recherche sanitaire (Inserm), revient sur sa récente démission (cf. Synthèse de presse du 09/10/07).
Rappelons que Christian Bréchot avait refusé d’autoriser la commercialisation (assurée par Metagenex) d’un test de dépistage sanguin du cancer mis au point par sa femme, Patricia Paterlini-Bréchot, pour défaut de validation.
D‘après Christian Bréchot, "une prise de conscience commence à se faire quant à l’incroyable vide réglementaire" qui sépare les intérêts des sociétés chargées de commercialiser un produit et l’intérêt sanitaire (qui nécessite des validations préalables).
Selon lui, les affaires de ce genre vont se multiplier dans les années à venir, "puisque de nouveaux gènes et de nouvelles techniques de dépistage vont apparaître, suscitant de nouveaux appétits".
Le Monde (Jean-Yves Nau) 12/10/07 – Le Figaro 15/10/07