Si « la fabrication d’organes mêlant matériau synthétique et cellules vivantes n’est […] pas nouvelle », leur viabilité une fois greffés l’est : les chercheurs de l’Institut de médecine régénérative Wake Forest (Caroline du Nord, Etats-Unis) « viennent de démontrer la faisabilité de l’implantation de structures organiques imprimées en 3D ». Mais il faudra attendre quelques années pour que les opérations, pour l’instant réalisées sur des souris, puissent être envisagées chez l’homme.
« La structure fonctionne un peu comme un tuteur le ferait pour des plantes. Sauf qu’au fur et à mesure de la colonisation des cellules, l’armature disparaît ».
Pour le Professeur Anthony Atala, directeur du Wake Forest Institute for Regenerative Medicine, et principal auteur de l’étude, « cette nouvelle imprimante de tissus et d’organes constitue une réelle avancée dans notre recherche de tissus de remplacement pour les patients ». Elle permet de « fabriquer des tissus stables de taille humaine et de toute forme ».
Développée davantage ajoute-t-il, « cette technologie pourrait demain être utilisée pour imprimer des tissus et des organes vivants pour des implantations chirurgicales ».
Sciences et avenir (16/02/2016)