Le collectif européen d’associations « No Maternity Traffic », militant pour l’abolition de la gestation pour autrui, et l’ECLJ (Centre Européen pour le Droit et la Justice) ont constitué une « plainte individuelle » auprès du Rapporteur Spécial des Nations Unies [1]. Ils dénoncent « la participation des autorités russes à un cas avéré de vente d’enfant par une entreprise muscovite spécialisée dans la vente d’enfants ».
L’enfant concerné « a été l’enjeu du récent jugement de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) dans l’affaire Paradiso et Campanelli contre Italie ». L’arrêt rendu par la CEDH, susceptible d’appel, considérait que l’« achat » de l’enfant « n’était pas en soi un motif suffisant pour justifier la décision des autorités italiennes de le leur retirer ».
[1] Madame Maude de Boer Buquicchio
Zenit, 14.03.2015