Depuis la légalisation du suicide assisté, un total de 59 personnes seraient décédées en application de la loi Our Care Our Choice Act (Cf. A Hawaï, entrée en vigueur controversée de la loi sur le suicide assistée le 1er janvier).
Aucun détail n’a été donné sur les raisons du choix des personnes ayant demandé le suicide assisté, ni sur les causes avérées des décès de ces 27 personnes en 2019 et 32 autres en 2020. En effet, la loi, votée en 2018, ne prévoyait pas les modalités du contrôle que le ministère de la Santé devait exercer. De même, « un groupe consultatif » devait « fournir des conseils au ministère ». Mais, selon le rapport, son conseil d’administration ne s’est réuni ni en 2019, ni en 2020. Il semble donc que personne ne surveille l’application de la loi.
Cependant, le ministère de la santé a recommandé d’assouplir la législation sur deux points. Tout d’abord, la suppression du délai d’attente si « le décès du patient est probable » avant la fin de celui-ci. De plus, il propose que certaines infirmières soient autorisées à être « fournisseurs de soins pour les patients qui cherchent une aide médicale à mourir ».
Wesley J. Smith, correspondant en bioéthique de la National Review, dénonce l’absence de contrôle : « Lorsque les défenseurs du suicide assisté promettent des directives strictes pour se protéger contre les abus, ils ne le pensent pas vraiment. Le but de la promesse est de faire adopter la loi, pas de la tenir … ».
Source : BioEdge, Michael Cook (05/09/2021) – Photo : iStock