Lors d’une conférence européenne sur la génétique, une équipe de chercheurs Italiens a expliqué que les tests utilisés lors des grossesses pour repérer les anomalies génétiques ne détectaient en réalité que 50% de ces anomalies possibles.
Le Dr Francesca Grati a souligné qu’il était fondamental que les médecins avertissent les patientes sur les limites de ces tests. Elle a également expliqué que les médecins devaient informer clairement leurs patientes sur les risques encourus avec des tests plus invasifs comme l’amniocentèse. Rappelons qu’1 amniocentèse sur 100 provoque une fausse-couche.
NDLR : Rappelons qu’aujourd’hui en France près de 98% des enfants porteurs de trisomie 21 dépistés in utero sont avortés. Comment ne pas s’inquiéter de ce dépistage systématique qui laisse peu de place à la personne atteinte d’une maladie génétique ? N’est ce pas plutôt sur le sens et l’issue de ces tests que devraient porter notre réflexion ?
BBC News 01/06/08