Une étude vient d’être menée par des chercheurs de l’université de Chicago, sur des rats ayant perdu une partie de leur capacité de mémorisation, en transplantant au niveau de leur cerveau des cellules souches fœtales encore indifférenciées. Ces cellules souches ont ainsi pu migrer vers les zones lésées et s’y différencier.
Au préalable, on cultivait ces cellules avec divers facteurs de croissance pour faire en sorte qu’elles se transforment en type de cellules désirées et ceci avant la greffe. Selon ces experts, cette expérience représente un espoir pour traiter à l’avenir des maladies cérébrales liées au vieillissement.
Notons cependant que certaines expériences de greffe de cellules souches au niveau du cerveau avaient entraînées des résultats alarmants attribués à une multiplication des cellules greffées. Un grand nombre d’expérimentations animales devra donc être nécessaire avant que cette méthode soit envisagée pour l’homme d’autant qu‘elle risque également d’entraîner un développement de tumeurs.
Doctissimo 05 /06/1