Pour la première fois, une équipe du King’s College de Londres vient d’annoncer avoir cultivé des cellules souches embryonnaires afin de traiter des patients atteints de la maladie de Parkinson ou du diabète.
Ces cellules proviennent d’un embryon créé il y a plus de 5 ans dans le cadre d’une fécondation in vitro et qui ne fait plus l’objet d’un projet parental. Les parents ont donné leur accord à ces expérimentations.
Avant de réimplanter ces cellules, les scientifiques souhaitent les transformer en cellules spécifiques capables de produire de la dopamine ou de l’insuline.
Rappelons qu’actuellement une douzaine de lignée de cellules souches embryonnaires sont disponibles dans le monde.
Plusieurs personnalités britanniques ont dénoncé ce type de recherche rappelant qu’avant tout une vie avait été sacrifiée. Ils rappellent que la plupart des espoirs d’applications thérapeutiques proviennent des cellules souches adultes.
BBC News 13/08/03 – The Independant 13/08/03