Grande Bretagne : légaliser les “avortements à domicile” ?

Publié le 14 Jan, 2011

BPAS (anciennement British Pregnancy Advisory Service), le plus grand "fournisseur" d’avortements en Grande Bretagne veut obtenir une décision de justice autorisant les femmes à avorter chez elles. Ce défi lancé à la Haute Cour, qui sera entendue à ce sujet le 28 janvier 2011, est contesté par le ministère de la santé suite à la rupture des négociations entre les ministres et les dirigeants de BPAS.

BPAS pratique près de 55 000 avortements chaque année. L’arrêt de la Haute Cour s’appliquerait seulement aux avortements précoces par médication, pratiqués au cours des 9 premières semaines de grossesse. BPAS souhaite une ré-interprétation de la loi de 1967 sur l’avortement qui dispose que les interruptions de grossesses doivent être effectuées dans un hôpital ou une clinique. Les femmes qui veulent un avortement médical précoce sont tenues de se rendre deux fois à la clinique pour recevoir les comprimés abortifs en deux étapes. Pour BPAS, les femmes devraient avoir les deux séries de comprimés dès leur première visite avec des instructions sur la façon de se les administrer.

Un porte-parole du ministère de la santé a déclaré : "de l’avis du gouvernement, [le libellé de la loi de 1967] signifie que les deux comprimés utilisés pour l’avortement médicamenteux doit être administré dans les locaux qui ont été approuvés en vertu de la loi sur l’avortement. Pour cette raison, le gouvernement conteste ce cas".

The Independent (Jeremy Laurance) 13/01/11 – Presswatch.com 13/01/11

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