Alors que le gouverneur de New-York Andrew Cuomo réfléchit actuellement à lever l’interdiction de la GPA en vigueur dans son Etat depuis 1993, une nouvelle affaire concernant la GPA s’étale au grand jour.
Il s’agit d’un conflit entre un homme et la mère porteuse californienne avec laquelle il a passé un contrat pour qu’elle porte ses enfants. Lorsque celle-ci lui a annoncé qu’elle portait des triplés, le “père” lui a “demandé” d’avorter, tout en la menaçant de ruine.
L’homme “commanditaire” paie en effet la mère porteuse, Melissa Cook, 33000 dollars pour une grossesse, et 6000 dollars par enfant supplémentaire. Les enfants ont été conçus par fécondation in-vitro avec le sperme du père et les ovocytes d’une donneuse de 20 ans. Trois embryons ont été implantés chez Mélissa Cook et “à la grande surprise” des médecins, tous trois se sont développés. Elle est aujourd’hui enceinte de dix-sept semaines, or la loi californienne interdit les avortements, sauf en cas de grave danger, au-delà de vingt semaines de grossesse.
L’avocat du père a fait savoir à la mère porteuse qu’au cas où elle ne se plierait pas à sa volonté, elle perdrait tous les bénéfices accordés par le contrat et devrait prendre à sa charge des dommages et intérêts dans les soins des enfants, les frais médicaux y compris ceux dont les bébés pourraient avoir besoin de manière imprévue.
Melissa Cook lui a répondu : « le docteur a inséré trois embryons en bonne santé. Les chances pour que les trois se développent étaient grandes. Vous saviez que j’ai 47 ans. Si vous saviez que vous désiriez seulement deux enfants, pourquoi avoir autorisé l’implantation de trois embryons ? ».
Elle a cependant annoncé mardi que sous la pression elle hésitait à garder les trois bébés.
The New York Post (25/11/2015)