« Connaissez-vous beaucoup de femmes cadres sup qui sont mères porteuses ? »
Ce livre révèle les dessous de la « gestation par autrui », méconnus de la quasi-totalité des Français. Michèle Luga, ancienne juge d’instruction, y démontre que la GPA est devenue une industrie mondiale, qui génère d’immenses profits, et dont la réalité est bien loin de l’image candide et angélique à laquelle beaucoup aimeraient croire.
Divisé en 5 chapitres, l’ouvrage vient éclairer de manière très étayée, un débat souvent rendu inaudible. L’auteur propose également un plan d’action pour mettre un terme à cette marchandisation du corps des femmes.
Dans l’indifférence, se met en effet en place les prémisses d’une légalisation de la GPA en France. L’apparente impuissance des pouvoirs publics français face aux GPA internationales tient de la complaisance. Rien ou peu n’est fait pour y remédier, alors que des outils existeraient pour priver l’industrie de la GPA de ses relais en France. Michèle Luga dénonce également le positionnement des institutions internationales, notamment la Cour européenne des droits de l’homme qui, à travers sa jurisprudence, cautionne cette marchandisation du corps.
L’auteur rappelle qu’avec la GPA, il n’y a aucune découverte à encadrer. Légaliser cette pratique, c’est répondre à une demande égoïste et individualiste, au mépris du droit de la femme et de l’enfant.
Un livre bien documenté face à l’acceptation aveugle d’une pratique mondialisée.
Editions : FYP
Date de parution : 17/09/2021
Nombre de pages : 172