Lors d’une réunion du gouvernement lundi dernier, le Premier ministre de Géorgie, Irakli Gharibashvili, a indiqué que la gestation par autrui ne serait bientôt accessible qu’aux citoyens géorgiens. Un projet de loi, déjà transmis au parlement, vise à mettre en œuvre cette mesure dès le 1er janvier 2024.
Le texte prévoit également d’interdire « toute forme de publicité sur la maternité de substitution ». Seule la GPA « altruiste » sera autorisée (cf. « Il n’y a pas de GPA éthique, c’est un terme marketing »). Outre la GPA, les citoyens étrangers ne seront pas autorisés à subir de fécondation in vitro en Géorgie.
Depuis des années, la Géorgie est une « destination populaire » pour les personnes souhaitant recourir à une mère porteuse, « en raison des coûts relativement bas et de l’absence de formalités administratives » (cf. GPA : une « industrie locale » qui prospère en Géorgie). Un marché devenu d’autant plus porteur depuis la guerre entre la Russie et l’Ukraine, « avec des prix et une demande en forte hausse ».
Source : CNE (14/06/2023)