Selon une étude menée par des chercheurs néerlandais de l’université de Groningue sur une période de quinze ans, la majorité des enfants qui se sentent « mal à l’aise avec leur genre » n’exprime plus ce malaise à l’âge adulte (cf. Changement de genre : « il est urgent que la France adopte un principe de précaution »).
Au cours de l’enquête Tracking Adolescent’s Individual Lives Survey, plus de 2 700 enfants de 11 ans à une vingtaine d’années ont été interrogés tous les deux ou trois ans sur leurs sentiments à l’égard de leur genre. Face à l’affirmation « je souhaite être du sexe opposé » les enfants devaient choisir entre trois réponses : 0 – pas vrai, 1 – un peu ou parfois vrai, et 2 – très vrai ou souvent vrai. Alors qu’au départ 11 % des enfants exprimaient une « non-conformité au genre », à 25 ans, 4 % d’entre eux , soit 1 enfant sur 25 se disait « souvent » ou « parfois » mécontent de son genre.
Parmi les enfants qui ont participé à l’étude, 78 % n’ont jamais eu de problèmes avec leur genre, 19 % étaient plus satisfaits au fur et à mesure des années, et à peine 2 % ont exprimé un malaise (cf. La « théorie du genre », un exemple de « colonisation idéologique »).
Selon Patrick Brown, membre du centre Ethics and Public Policy Center, « cette étude fournit encore plus de raisons d’être sceptique à l’égard des mesures agressives visant à faciliter la transition de genre pendant l’enfance et l’adolescence » (cf. Alberta : vers l’interdiction du changement de genre pour les mineurs de moins de 15 ans).
Cette étude, débutée en mars 2001 et publiée dans la revue Archives of Sexual Behaviour, intervient alors que le nombre d’enfants se déclarant transgenres est en hausse aux Etats-Unis. Entre 2018 et 2022, la Virginie a enregistré une augmentation de 274 % des personnes souffrant de problèmes de genre. L’augmentation était de 247 % dans l’Etat de l’Indiana, et de 193 % dans l’Utah (cf. Genre aux USA : une mère indemnisée, de nouvelles batailles judiciaires).
Source : Daily mail, Alexa Lardieri (03/04/2024)