Lors du symposium international organisé à Rome par la congrégation pour la Doctrine de la foi sur le thème : "Dignité et droits de la personne porteuse d’un handicap mental", Jean-Paul II a rappelé que "le monde des droits ne peut être le seul apanage des personnes en bonne santé".
Une personne porteuse d’un handicap est "un sujet pleinement humain avec des droits sacrés et inaliénables propres à toute créature humaine" a t-il affirmé avant d’avertir qu’une "société qui ne ferait place qu’à des membres pleinement fonctionnels, tout à fait autonomes et indépendants, ne serait pas une société digne de l’homme. La discrimination sur la base de l’efficacité n’est pas moins méprisable que celle fondée sur la race ou le sexe ou la religion".
Jean-Paul II a aussi évoqué l’importance des dimensions affectives et sexuelles des personnes handicapées "elles ont un besoin affectif au moins égal aux autres, besoin d’aimer, d’être aimé, de tendresse, de proximité, d’intimité". Il propose l’expérience vécue dans "plusieurs communautés chrétiennes" comme modèle réussi pour ce "rééquilibrage affectif".
Zenit 08/01/04 – La Croix 09/01/04