Dans le centre de Londres, le nouveau bâtiment Francis Crick[1] Institute a ouvert ses portes le 1er septembre. Décrite comme « la plus grande institution de recherche biomédicale européenne », ce centre accueillera plus de 1000 chercheurs. Il a pour ambition de « mener de la ‘recherche translationnelle’, qui fait le rapprochement entre la recherche fondamentale (où le scientifique étudie une maladie en laboratoire) et recherche clinique, qui se fait davantage auprès des patients ». Ces travaux porteront sur la prévention, le diagnostic et le traitement des affections neuro-dégénératives, le cancer, les maladies cardiaques, les infections et les accidents vasculaires cérébraux.
L’Institut Francis Crick a été lancé en 2007, résultat d’un partenariat entre le Medical Research Council, le Cancer Research UK, le Wellcome Trust et trois universités londoniennes. Sir Paul Nurse, directeur de l’Institut, espère attirer « des scientifiques brillants, courageux et créatifs du monde entier ». Selon lui, la politique adoptée (les scientifiques recevront des subventions directement de la part du Crick et auront moins de pression sur les publications) « permettra d’entreprendre des recherches plus audacieuses et sur le long terme ».
[1] Du nom du biologiste britannique, prix Nobel et découvreur de la structure de l’ADN.
Sciences et avenir, Nicolas Celnik (5/09/2016); Bionews, Antony Blackburn-Starza (5/09/2016)